Près d'un point d'eau.

Invité

Nous voilà proche de l'eau une légère brise frappe le mélancolique paysage.
Une curieuse belette se balade près des eaux munie d'un curieux bol en metal en chantant une petite rengaine.On pourrai la croire Folle ,mais non elle a juste des ocupations peut communes.

La la la... Des sous toujours de l'or, et encore des sous...la la la la...

Elle chante encore et encore en remuant son bol indéfiniment.Dans le beau paysage qui l'importe peut, car elle n'a qu'une obsession... L'or.

La la la la...Des sous, des sous, des sous, des sous, des sous héééé toooooouuuuujours des sous! Pidibidibidi...Pou pou pi dou.

Puis elle chante encore et encore.

Un crapaud s'approcha de la belette, l'air surpris de voir quelqu'un chanter avec un bol. Décidément, voilà une étrange belette, qui jouait avec de l'eau. Fallait-il lui parler, s'inquiéter de sa santé ? Ou la laisser dans sa folie musicale ?

Le crapaud, laid mais courageux, s'avança jusqu'à se trouveràcôté de l'étrange personnage.

-Excusez-moi mademoiselle, mais quelle est cette étrange chanson ?

Il haussa un sourcil pustuleux.

-Serait-ce une chanson de la ville, où êtes-vous simplement heureuse de contempler l'eau du fleuve ?

Oui, oui, il vivait ici, ce crapaud. Près de cette eau qui le rendait plus sain. Mais jamais il n'avait vu, jusqu'ici, d'aussi étrange demoiselle.

Renaissance se dorlotait au soleil. Ses écailles rouges s'imprégnaient de la chaleur de l'astre, la chauffant et l'endormissant dans un état de paresse bien venu. Sa tête posée sur son ventre, la couleuvre écoutait, non ressentait, un petit vent doux, les pas d'animaux qui contournaient son rocher. Elle s'était trouvée un coin au calme, perdu aux milieux des hautes herbe qui poussaient le long d'un étang. Ce coin était parfait pour manger et s'y reposer.

La couleuvre rêvait d'elle ne sait quoi, quand elle entendu une étrange mélodie portée par la brise. Renaissance se réveilla, intriguée par la chanson. Elle sortit de ses rêves pour écouter d'une oreille attentive la musique: on y parlait d'or et d'autres choses. Une deuxième voix se fit entendre, plus grave et un peu caverneuse. Plus fatiguée du tout, Renaissance déroula son corps et descendit du rocher.

Elle avança doucement au milieu des herbes, pour ne pas effrayer les créatures. Elle ne souhaitait pas les surprendre pour les manger, étant herbivore ( un comble pour un serpent). Elle voulait juste les voir, les observer et peut-être réussir à parler avec eux.

Elle arriva au bord de l'eau, en face d'eux. Elle repéra une belette, tenant un bol et un crapaud. Renaissance leva la tête, étonnée et curieuse de voir une belette avec se genre d'objet. Elle les regarda, sans trop bouger. Elle n'osait pas entrer dans l'eau, de peur de leur faire peur. Car même si elle était douce, tout le monde la fuyait pour ne pas être dévoré pour tuer par son poison. Alors qu'elle n'en possédait pas. Elle se contenta de rester là, à les voir.

[HRP : comme Ezalér ne peut pas poster avant deux semaines, je me permets de répondre histoire de ne pas trop te bloquer]

Apparemment, la belette était trop occupée à chanter à la gloire de l'or pour prêter attention à un pauvre crapaud comme lui. Peu importait, après tout, le monde était vaste, et il n'était que curieux.

Alors il fit quelques bonds, pour se déplacer, bien évidemment, l'air indifférent au fait que personne n'ait porté attention à lui. Ses bonds l'amenaient vers le bord de l'eau, et les herbes douces qui le chatouillaient.

Soudainement, il se sentit observé, et se déplaça un peu sur le côté. Une couleuvre. Un prédateur. Le crapaud était tout sauf rassuré, et fixait de ses yeux globuleux cet être dangereux qui se trouvait face à lui... Bien sûr, comme beaucoup de crapauds face à une couleuvre, il était terrifié. Seul, puisque la belette ne semblait pas faire attention à lui, face à un tel être...

-Euh... bonjour...

Osa-t-il. S'il entamait une conversation, il pourrait peut-être survivre un peu plus longtemps.

Renaissance les regardait. La belette ne s'intéressait pas au crapaud. Elle était bien trop occuper à rêvasser. Le crapaud, quand à lui, partit. il se déplaçait , l'air indifférent à ce qui l'entourait. Et il disparue au milieu des herbes.

Le silence revient, troublée simplement par le chant de la créature. La couleuvre quitta son poste d'observation. Elle était décidée à allez voir l'étrange animal, mais un mouvement dans les herbes attira son attention. Elle se figea, prète à se défendre. Elle espérait ne pas avoir à faire à un prédateur.

Mais se fut le crapaud de tout à l'heure qui apparut. Renaissance se détendit. Elle n'avait rien à craindre. En revanche, c'était au tour du crapaud d'être inquiet. Elle comprenait sa réaction, car les serpents faisaient peur à tout le monde. Sauf aux rapaces et quelques grands mammifères. Elle l'observait.

-Tu n'as rien à craindre de moi. Je ne suis pas carnivore.

Belle entrée pour ne conversation. Elle ne risquait pas de le rassurer et de s'en faire un ami.

-Je me nomme Renaissance. Et toi?

Le crapaud se figea un court instant, surpris. Un serpent qui n'était pas carnivore. Et bien, c'était là une grande première, car, de toute sa vie de crapaud, il n'en avait jamais rencontré.

Bon, après tout, la couleuvre faisait comme elle le sentait. Ce n'était pas lui, le responsable de sa vie, ni de ses repas. Il espérait juste qu'elle ne mentait pas. Car, après tout, certains pourraient très bien se montrer hypocrites, dans de telles situations, et le manger en profitant de sa confiance.

Oui, mais il voulait quand même se risquer. Si elle souhaitait le manger, peut-être l'aurait-elle fait avant. Si elle lui voulait du mal, elle n'aurait probablement pas pris le temps de se présenter. N'importe qui l'aurait déjà agressé, et, si beau crapaud soit-il, si vaillant et courageux puisse-t-il être, cela n'aurait pas suffit face à des crocs comme ceux de Renaissance...

Des crocs qui servaient à manger... autre chose que des animaux. Il se dit un instant, que s'il avait été un prédateur comme un serpent, ou quelque chose dans le style, il aurait trouvé cela dommage, qu'une si belle couleuvre, ne suive pas ses goûts.

Et comment vivait-elle, au fait ?

-Je... je suis... Sam.

Oui, Sam. Et il n'était toujours pas parfaitement rassuré...

-Que... comment... vous nourissez-vous ?

Invité

Ignorant les alentours avec une non chalence qui lui est propre.

De l'or, de l'or pour acheter des bijous.
De l'or, de l'or pour acheter a mangé.
De l'or, de l'or pour acheter des coussins, mmm... coussin.
De l'or, de l'or pour nager dedans.

Secouant son bassin de façon répété et sans logique.

La lala lala... une... une... Pépite! Yaaaaou! J'ai trouvé une pépite c'est trop cool!

Elle se retourne trés lentement et regarde les environ.

Non, personne ne l'aura, ma précieuse pépite.

(HRP : bon, je fais ce que je peux, hein -____-')

Un condor s'approcha. Il était grand, puissant, et filait sous les cieux, en portant le signe royal. Oui, il faisait partie de l'armée, et de ses ailes, de ses vols, il surveillait le monde autour de lui. Son rôle était en effet d'informer l'armée du Roi Ours de tout mouvement louche, qui pourrait, de près ou de loin, ressembler à un rassemblement rebelle à la couronne.

Seulement voilà, on était corrompu ou on ne l'était pas, et lui, il l'était. Alors, en voyant une lueur dorée, attrayante, il descendit en piqué vers son but, et chopa entre ses serres, la pépite que la belette venait de trouver dans Ael.

Petit, mais majestueux, il fit un sur-place, en vol, pour fixer de ses yeux perçants, la bête qu'il venait de détrousser.

-Je confisque, au nom du Roi, cet or.

Ses yeux sombres signifiaient facilement que si la bête en face de lui se rebellait, il saurait répondre à chaque accusation. Répondre, ou se montrer cruel, ou sévère.

Ce n'était pas un civil qui lui ferait la loi. La loi, c'était lui, et c'était les siens, ceux qui avaient livré leur vie au Roi Ours.

Renaissance sourit. Le crapaud était surpris par ses paroles. C'est vrai qu'un serpent non carnivore, cela ne court pas les bois. La belette se remit à chanter. Puis elle poussa un grand cri. Elle venait de trouver une pépite d'or.

"Il y a des gens plus bizarre que moi. Enfin, je suis ravie de faire ta connaissance.

Un condor apparut dans la ciel. Il se dirigeait tout droit vers eux. La couleuvre se dressa, droite et immobile. Et quand l'ombre se mit à grandir au -dessus de leur tête, Renaissance chercha un endroit ou se cacher. Elle détestait les rapaces, mangeurs de serpent.

Une cachette vite, une cachette.

Mais le condor se dirigea vers la belette. A demi-rassurée, la couleuvre regarda se qui se passait. Tout le monde savait que les condors servaient le roi Ours. Et que s'étaient des brutes épaisses. Il ordonna à la belette de lui donner sa pépite.

On devrait rester cacher. Tu ne crois pas?

Invité

La belette necompris pas tout de suite la situation.

Qu... que... QUOI!!!!MA Pépite...GLUBS

La belette avec plus d'attentions compris que sont voleur faisait partie de l'armé elle se tu brutalement.

Hin...hIIIIN pourquoi moi ,zut de flute!

La belette telement décut se mis a geindre et à ingurer.

Si j'attrapais cette oiseau de malheur je lui ferais regrèter D'étre dessendus de son nid.

Elle étais telement en rage qu'elle en pliat son assiette.

[HRP : Ezalér, je vais te dire quelque chose... tu as 18 mots -parfois plusieurs fautes à un mot- qui ne sont pas bien orthographiés dans ton message qui ne fait que sept lignes, et je n'ai même pas compté la ponctuation... Je t'ai pourtant donné de quoi faire des efforts... et il y a des choses que tu pouvais facilement éviter, en plus...]

Sam, plutôt heureux d'avoir trouvé quelqu'un qui, malgré son apparence de prédateur, ne lui voulait aucun mal, s'était calmé. Sa peur panique avait laissé place à un instant de béatitude, provoqué par la joie de se sentir en sécurité. La couleuvre ne lui voulait aucun mal.

Elle avait raison, d'ailleurs, quand elle souligna que certains étaient plus bizarres qu'elle. Vu les chansons, et les cris de la belette non loin d'eux, il y avait de quoi s'inquiéter pour la santé mentale de cette bête. Non, mais quel intérêt pouvait-elle trouver à l'or, dans un fleuve aussi magnifique, où l'eau elle-même renvoyait les couleurs châtoyantes de ce métal ? Cette eau merveilleuse qui montrait le Monde Humain...

La prédatrice qui n'en était pas une eut peur d'un de ses prédateurs à elle... et à lui aussi, fatalement, car si l'envie de tuer un crapaud venait à ce condor, il n'y aurait que très peu de moyens de s'en sortir. Suivant l'idée de Renaissance, Sam se glissa entre des herbes hautes, et demeura immobile, fixant la scène de ses yeux globuleux. Aider ou non cette belette ?

-Oui, je préfèrerais éviter les problèmes... avec l'armée... et avec le Roi... et avec les prédateurs en général.

Oh, il aurait tant aimé être courageux, et fort, et pouvoir aider ceux qui en avaient besoin...

____________

Parmi ceux qui en avaient besoin, il y avait une belette. Et cette belette venait de discuter, ou du moins de se montrer réticente, face à une décision d'un membre de l'armée. Et ce n'était pas, au goût du condor, ce qu'il fallait faire.

Son regard de chasseur se posa sur le mammifère qui se rebellait, en quelque sorte. Un mammifère qui hurlait un peu fort, même. Elle allait même jusqu'à l'insulter, et, lui, finirait par se montrer plus cruel qu'il ne l'était déjà, si elle continuait ainsi.

D'un mouvement d'ailes, il alla débuter un tour au-dessus de la pauvre belette, menaçant.

-Si tu n'es pas contente, je peux faire autrement. Peut-être que ta peine sera moindre. La loi m'autorise à le faire.

Dit comme cela, l'idée aurait pu être sympathique, et proposer quelque chose d'intéressant, et d'agréable. Un compromis, quoi. Sauf qu'il montrait ses serres avec un peu trop de vilénie, et que son regard se faisait trop mauvais, pour ne pas comprendre que cette proposition serait la mort de cette pauvre petite créature.

Renaissance était toujours cachée dans les herbes avec son mi le crapaud. Ami, en voila un , c'était le premier et elle espérait que ce ne serait pas le dernier. Elle aurait bien voulut devenir amie avec la belette, mais celle-ci était en conflit avec un représentant de l'ordre. La couleuvre voudrait bien l'aider, mais elle avait peur. Elle peur, le totem d'une pirate, c'était un peu bizarre.

On ne peut pas la laisser , faut l'aider.

Renaissance se releva, mais se coucha aussitôt. Que pouvait elle faire§? que dire? Bonjour, ça vas? Le condor allait lui rire à nez et surement s'en prendre à elle. Déjà qu'elle était pas carnivore, si en plus elle se cachait et se montrait totalement à l'opposée de ce qu'était shalimar, peut-être que celle-ci ne lui parlerait plus. Déjà cela faisait un moment qu'elles n'avaient pas discuter ensemble.

As tu une idée pour aider la belette? On ne peut pas laisser ce condor lui faire du mal.

Sa voix tremblait un peu, mais Renaissance s'était résolue à affronter sa timidité.

Sam jeta un regard presque inquiet, sur la couleuvre. Non, elle voulait vraiment aider cette belette ?

Bon, non, il ne fallait pas non plus se tromper : le crapaud n'était pas quelqu'un de mauvais, il était juste un peu lâche sur les bords. Et son regard effarouché le montrait parfaitement : l'idée même de se retrouver face au condor ne lui plaisait absolument pas.

Cependant, il devait bien s'avouer qu'il ne voudrait pas avoir une mort sur la conscience. Alors, que pouvait-il seulement faire ? Y avait-il seulement une solution ? Sincèrement, il voyait mal ce qu'il y avait à faire pour cette belette.

Renaissance avait pourtant l'air décidée, et, en un sens, cela le poussa aussi à convaincre son côté peureux qu'il y avait quelque chose à faire. Quelque chose d'utile. Quelque chose qui sauverait la vie de la belette.

Mais quoi ?

- C'est suicidaire. Quoiqu'on fasse, c'est suicidaire...

Et cela valait-il la peine de se suicider pour une inconnue ?

- J'ai peur... Je ne sais pas ce que nous pourrions faire...

Il paniquait.

-Tu ne peux pas étouffer ce condor ?

Encore faudrait-il qu'il soit à terre, avant de penser à l'étouffer, cet adversaire...

Invité

On pouvais nettement voir le visage crispé de la belette.Car la proposition n'étais pas vraiment enviable de par le ton et l'expression de l'oiseau.alors elle prenas une pose nettement plus courbe,afin de montré que sa position étais peu enviable et qu'elle n'avais aucune réplique a lui donné, elle a donc décidé de l'ignorer.
Et malheureusement elle ne pourrais rien faire et elle commenças a se faire a cette triste nouvelle.

Ma pierre...

La belette tellement déçue par cette évènement ce mis a repartir un peu plus loin sur la rive, afin de repartir en quête de nouvelle pierre.

Ah? mince!

Mais elle se rendis compte que son assiette étais cassé et ne pouvais donc plus servir.

Il y eut un chant magnifique, puissant, écho d'une autre réalité, d'un autre monde. Ceux qui avaient vu leurs Humains combattre contre Tianh pouvaient reconnaître dans ce son l'annonce d'une mort magnifique, d'une mort monstrueuse, aussi.

Pourtant, cette mort avait eu lieu ailleurs, dans un autre temps, une autre époque, peut-être, même. Il s'agissait d'un ailleurs, de quelque chose que certains prenaient comme un rêve, et que d'autres prenaient comme une douloureuse réalité. Le Monde des Humains, une sorte d'envers d'une médaille qui s'effritait. L'envers du merveilleux Monde des Esprits, qui chutait... qui avait, plus exactement, à peine commencé une longue chute.

Le condor faisait des cercles imposants et dangereux au-dessus de la belette, la suivant pour mieux pouvoir fondre sur sa proie. Et il se mit à briller, d'une lueur bleutée, pâle, douce et dangereuse. Il suivait son vol majestueux, implacable, et dangereux.

Il voulait du sang, ou, plus exactement, mettre à mort cette belette qui, d'après lui, lui avait manqué de politesse.

Ses cercles devinrent plus méthodiques, plus froids, plus dangereux aussi. Il allait tuer. Bientôt. Très bientôt. Et il poussa un cri pour annoncer sa future victoire. Un cri qui se perdit dans le chant d'un monstre de l'Autre Monde.

Il va la tuer. On doit l'aider à se cacher.

Renaissance se glissa dans l'eau et fondit sur la belette. Il fallait l'emmener loin de cet endroit, à l'abri du grand condor. La couleuvre ondula dans l'eau. Celle-ci était bonne, douce, chaude. Non il ne fallait pas se laisser aller à la rêverie. Elle devait aider l'étrange animal, qui ne méritait pas une mort horrible.
Renaissance arriva sur la terre ferme, au pieds de la belette. Le condor tournoyait toujours dans le ciel.

Vite, il te faut te cacher. Et je connais un bon endroit, suis moi.

Renaissance se dirigea droit vers des bosquets d'herbes hautes. Il y avait plusieurs terriers inhabités ou ils pourraient se réfugier. Mais elle ne devait pas trainer.

[ désolé peut d'idée]

[HRP : désolée du temps d'attente, comme je ne sais jamais si on doit compter sur Ezalér ou non...]

Sam suivit les deux êtres qui fuyaient, avec une détermination qui lui était propre. Pour sa survie, et pour pouvoir les aider si jamais il pouvait se rendre utile. Il les suivait, avec toute sa volonté, et, quand il traversèrent les eaux, il se sentit un peu comme protégé par les flots... un peu, mais pas totalement, malheureusement. Il aurait voulu avoir une carapace, ou quelque chose dans le genre. Il aurait voulu pouvoir se protéger, ou attaquer ce condor qui les poursuivait... enfin, qui, pour l'instant, faisait des ronds dans le ciel.

Ils arrivèrent sur la terre ferme, la belette les avait suivis. Il ferma les yeux un court instant, pris de panique. Sam n'osait pas imaginer à quel point ce qu'ils faisaient n'était que folie.

Il devait suivre Renaissance, il ne devait pas la quitter un seul instant, ou ils ne pourraient pas survivre. A trois, au moins, il y en aurait toujours un pour surveiller leur adversaire.

D'ailleurs, ils atteignirent les herbes hautes, pour s'y dissimuler... enfin, le crapaud chercha immédiatement à calmer ses tremblements pour se cacher. Normalement, ils étaient invisibles, presque, dans une telle situation. Normalement. En tous cas, leur ennemi ne fondait pas sur eux.

[HRP : double post, je sais, mais à la demande de Ezalér, je tue son personnage... et je vais essayer d'avancer vers la fin du sujet]

Le condor rapprocha sensiblement ses courbes dans le ciel. Il avait l'air de plus en plus décidé. Voire, même, il avait l'air d'avoir trouvé sa cible, d'avoir trouvé l'être qui lui donnait tant de haine depuis quelques temps.

Il piqua avec une vitesse incomparable. C'était probablement cette lueur qui venait de son corps qui donnait l'impression qu'il était si rapide. Ou alors, elle lui donnait la force, et la puissance même d'être un être redoutable. Ses serres se fermèrent sur la chair, sans haine ni amitié, sans attention particulière, comme si c'était là son unique rôle : percer la peau, sous la fourrure, et faire couler un mince filet de sang de la belette.

On aurait pu les suivre à la trace, puisque les hautes herbes se teignaient doucement de rouge. Et le condor était implacable, dans sa fuite. On ne pouvait pas aller contre lui, si l'on ne pouvait pas voler.

Il s'en alla, loin, bien loin, hors de la vue de la couleuvre et du crapaud, baigné entre les nuages, avant de relâcher sa proie. Et le pauvre mammifère tomba, s'écrasa sur le sol, avant de devenir un excellent repas pour un guerrier du Roi, pour ce condor qui avait fait ce qu'il devait faire. Eviter que les gens ne se moquent de la royauté et de sa puissance.

Oh non! l'oiseau s'était emparé de la belette. Ils ne pouvaient plus rien faire pour elle. Renaissance arriva au terrier et s'y faufila. Maintenant elle était à l'abri des griffes de l'autre grosse brute. Sam l'avait suivit. Au loin on pouvait entendre le condor manger, heureux de sa victoire.

-Pauvre belette! elle ne méritait pas un tel sort. Nous ferions mieux de rester cacher quelques temps. avec ma couleur, je suis trop repérable et l'autre brute pourrait avoir encore une petite faim. viens, je connais un chemin.

Renaissance le guida à travers le terrier. Celui-ci était en réalité un vrai labyrinthe avec des tunnels plus ou moins grand, qui débouchaient sur d'autres galeries ou à la surface. Lobjectif était de mettre le plus de distance entre eux et le lieu du massacre.

-Ce sont des lapins qui les ont construit. De vrais batisseurs. Normalement si on continue un peu, on devrait arrivé sur un étang. Mais il faut compter enviorn deux heures de trajet.

Sam n'était pas ce qu'il y avait de plus habitué aux coins sombres, et aux terriers creusés par les lapins. Lui, il aimait l'eau, il aimait les marais, il aimait le calme, aussi. Il avait vu la belette mourir, cela ne lui avait absolument pas plu, bien évidemment. Il n'était pas habitué à ce genre de vie.

Alors, la fuite, il préférait la prendre, bien sûr. Il préférait laisser définitivement de côté le maigre courage qu'il possédait - car, il fallait bien l'avouer, c'était un lâche - . Deux heures sous terres, contre toute une vie de sauvée, décidément, le choix était rapide.

Alors il bondissait, se cognant parfois contre une paroi, maladroit dans une atmosphère qui n'était pas la sienne, suivant un être qui, a priori, aurait du le tuer depuis bien longtemps. La couleuvre était bien gentille avec lui, quand même, pour en arriver à l'aider à sauver sa peau.

-Il ne nous suivra pas dans la terre, hein ? C'est une bonne idée... mais... j'ai peur...

Bon, il avait tout le temps peur, oui, certes, mais il ne pouvait pas supporter une telle situation. Comment son coeur avait-il fait pour ne pas lâcher, avec tout cela ? C'était presque impossible, pour son petit cerveau de crapaud, qu'il survive à un tel choc émotionnel.

-Deux heures ? Deux heures, c'est loin, c'est beaucoup...

Oui, il paniquait... cela se comprenait, non ?

-Et tu es sûre qu'il n'y a pas de prédateurs ici, hein ?

Non, il n'y avait personne. Quelques temps plus tard, ils avaient réussi leur fuite, ils étaient en sécurité.